Voici quelques conseils, ou simples constatations, issus de notre expérience et (surtout) de nos erreurs.
Elles se doivent bien sûr d'être confortables mais il ne faut pas négliger l'aspect imperméabilité, au risque de se retrouver, aprés quelques heures de marche sous la pluie, avec de l'eau sous les chaussures, mais aussi dedans !
Indispensable si vous ne disposez pas de bâche imperméable pour votre sac à dos. Elle vous servira aussi en cas de pluie forte, ou prolongée, car les vêtements dits imperméables montrent à la longue des signes de faiblesse. Éviter les modèles équipés de fermetures à pression qui, en cas de sérieux coup de vent, risquent de vous abandonner seuls sous la pluie !
Si vous souhaitez vraiment rester au sec, il est possible de compléter votre panoplie de vêtements imperméables par un sur-pantalon. Nous étions équipés de deux types de modèles que nous avons eu la chance de pouvoir tester ! Les pantalons de type K-Way présentent un avantage de poids, ils sont légers et peu encombrants. Nous avons toutefois pu constater que leur imperméabilité n'a qu'un temps durant lequel vos pattes seront tout de même mouillées par votre transpiration ! Ces menus dysfonctionnements sont corrigés par les sur-pantalons de randonnée qui sont par contre nettement plus lourds et encombrants.
Les modèles de grande capacité sont avantageusement remplacés par plusieurs petites gourdes ou bouteilles en plastique rigide (les bouteilles d'eau gazeuse) petit format qui permettent d'équilibrer plus facilement le sac à dos.
Les serviettes traditionnelles empoisonnent, le mot n'est pas trop fort, la vie du randonneur. Elles sont lourdes et ne sèchent que trop rarement dans les délais qui leurs sont impartis (c'est-à-dire durant les nuits). Comme il reste délicat de s'en passer, le randonneur averti, tel Bison, réalisera un investissement ô combien judicieux en acquérant une serviette en microfibres. Elles sauront vous séduire par leur légèreté et leur rapidité de séchage...
Tous les refuges et gîtes rencontrés sur le tour étaient équipés mais, au vu du poids de la fourniture, mieux vaut se charger inutilement que de se retrouver démuni dans un moment critique.
Trois cartes IGN sont nécessaires pour couvrir le TMB. Autant dire que si vous avez un sens de l'orientation digne de ce nom, les cartes sont loin d'être indispensables sur ce parcours : nous ne les avons sorties qu'à une seule occasion, pour trouver le départ du sentier à Tré-le-Champs, dans la vallée de Chamonix !
Les points de ravitaillement ne manquent pas sur l'itinéraire du TMB. Les prix pratiqués sont certes plus élevés que ceux de votre supermarché habituel mais, à moins d'avoir un budget serré, il est inutile de se charger de bouffe comme des mulets dès le départ (notre dernière boîte de pâté n'a été consommée que le dernier jour !). Attention, toutefois, aux horaires des magasins rencontrés : nous sommes ainsi passés à Courmayeur entre midi et 14h alors que les boutiques n'ouvraient pas avant 15h !