Suivent les questions les plus souvent posées par le biais de la page contact
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La Corse étant une île, il existe deux moyens d'y parvenir : par bateau et par avion. La traversée par bateau dure en général une nuit, à moins que vous ne preniez une vedette, auquel cas la traversée prendra entre 6 et 8 heures. Il y a des départs depuis les grands ports de la région paca.
Si vous venez d'assez loin, il peut être plus économique d'y aller en avion. Pour cela, il faut s'y prendre suffisamment tôt. En 2003, un aller-retour Nantes–Bastia nous a coûté environ 280 €. C'est moins cher si vous partez de Paris.
Il est important de noter que faire l'aller et le retour depuis deux aéroports différents est économiquement désastreux et qu'il vaut mieux l'éviter. Dès lors, nous avons choisi d'utiliser le car pour faire Bastia–Conca. Nous avons pris le train panoramique pour faire Calvi–Bastia. Le trajet entre Bastia et son aéroport nous est revenu à environ 8 €.
Pour ce qui est du budget, avion compris, nous avions compté de 450 à 600 €.
Pour ce qui est de l'argent, n'espérez pas trouver de distributeur de billet le long du parcours. Même à Vizzavona (point charnière entre la partie Sud et la partie Nord), nous ne nous souvenons pas en avoir vu. Quant aux chèques, traveller-chèques etc., ils paraissent très très aléatoires.
Nous avions fait le plein d'argent liquide avant de partir (même avant d'arriver en Corse). Soit vous disposez d'une carte internationale et vous pouvez retirer des euros en ville (i.e. Calvi, Bastia ou Ajaccio) avant de commencer la rando, soit vous en demandez à votre banque avant de partir. C'est probablement la meilleure solution.
Si vous vous y êtes pris tard, vous risquez de manquer de temps. Dans ce cas, contactez l'office de tourisme de Calvi, ou encore l'office de tourisme corse pour vous assurer que vous pourrez retirer de l'argent avec votre carte (ou que vous pourrez obtenir du cash à partir de travellers auprès d'une banque).
Vu le sens dans lequel nous avons fait notre randonnée, notre problème était plutôt de regagner Conca depuis Bastia. Néanmoins, les informations suivantes peuvent vous intéresser.
Nous avions pris le car entre Bastia et Sainte-Lucie de Porto Vecchio. Là-bas, il y avait une heure de marche jusqu'au gîte de la Tonnelle. En fait, une navette avait été organisée avec le propriétaire du gîte et nous avions rejoint Conca en auto.
Prenez contact avec le propriétaire du gîte pour plus d'infos sur ces navettes (en général, il faut le prévenir du besoin, les navettes ne sont pas automatiques).
Figari est l'aéroport de Porto-Vecchio. Faites Conca Porto-Vecchio en car. Ensuite, il semble qu'il y ait des navettes jusqu'à l'aéroport. Essayez de vous renseigner à l'office de tourisme d'Ajaccio.
Nous sommes partis fin mai (le 28) pour finir 15 jours plus tard, un peu avant la mi-juin.
L'avantage, c'est qu'il y avait nettement moins de monde que durant l'été. Le petit souci, c'est qu'on a eu des névés dans le nord (c'est entre autre pour ça qu'on a fait le parcours dans le sens sud-nord : laisser une semaine de plus à la neige pour fondre).
Sinon, nous avons eu des orages dans le sud, ce qui est, d'habitude, un temps d'août.
Lors de la traversée de la Corse, le plus difficile est probablement le degré d'autonomie requis. Le parcours a certaines parties difficiles techniquement. Néanmoins, il est moins difficile musculairement parlant qu'un tour du Mont-Blanc.
Le dénivelé cumulé en Corse est le même que pour le tour du Mont-Blanc. Les différences sont les suivantes :
Pour ce qui est des durées, les étapes du nord sont du genre alpin avec, en gros, un col à passer par jour. Il y en a pour 6–7 heures. Les étapes du sud sont plus longues et moins accidentées. La plus longue que nous ayons faite est celle entre Asinau et Uscoliu où nous avons atteint 9 heures facile.
Il y a quelques passages un peu scabreux et des via ferrata au fond du cirque de la solitude. C'est plus chaud que le tmb mais ce n'est pas de l'escalade.
Le cirque de la solitude est effectivement l'épouvantail qu'on agite sans ménagement pour illustrer la difficulté du gr20. C'est simplement un point de passage obligé et typique. Certes, s'il est enneigé, c'est difficile ; tout dépend de quand vous comptez partir.
Si vous voulez vous entraîner, essayez de voir si vous pouvez monter une échelle de 2m50 et un escalier en vous tenant à une rampe avec un sac entre 12 et 15 Kg sur le dos... :-) (certes, les chaînes sont molles par rapport à une rampe d'escalier – du coup, l'entraînement sera peut-être à repenser).
Certains d'entre nous ont parfois le vertige et nous n'avons pas eu de problème lors de sa traversée. Le plus difficile est plutôt son aspect accidenté. Néanmoins, des chaînes et une échelle permettent de sécuriser votre progression.
S'il est possible de faire un petit ravitaillement dans les refuges, il demeure cher et limité. Nous avions emporté tous nos petits-déjeuner ainsi que nos dîners en lyophilisés (sauf pour les quelques étapes où nous dormions en gîte). Nous avions emporté de la nourriture "normale" pour le pique-nique du midi et nous avons fait le plein à Vizzavona (6 jours du sud, 9 jours du nord).
Il est possible de réserver dans certains gîtes. Il est peu probable que cela soit possible dans les refuges.
Les refuges du pnrc sont petits et, lors de la saison d'été, il y a beaucoup plus de clients que de places pour les accueillir. A moins de tenir à faire la course à la fin de chaque étape pour arriver avant ses petits camarades, mieux vaut prévoir une tente. Le camping est toujours possible aux abords des refuges (c'est d'ailleurs le seul endroit où l'on est autorisé à camper).
Il est interdit de faire du camping sauvage dans le Parc Naturel Régional de Corse ; essentiellement pour des raisons de préservation du parc. Le camping n'est autorisé qu'aux abords des refuges et gîtes.
Quelques rares refuges disposaient de bouteilles de gaz car elles avaient été laissées par d'autres randonneurs. C'était le cas à I Paliri, le dernier refuge dans le sens Nord-Sud (nous avons commencé par celui-là). Pour ce qui est du premier refuge (après Calenzana, dans le sens Nord-Sud), nous ne souvenons pas en avoir vu.
Bref, il est possible de trouver du butane dans certains refuges, notamment ceux situés près des routes mais, à part pour I Paliri, c'est